En quoi le sujet de l’eau est-il primordial ?

Les problèmes que rencontre notre territoire aujourd’hui, comme de nombreux autres, concernent à la fois la quantité et la qualité de l’eau que nous pouvons prélever et distribuer : la ressource se tarit et la qualité se dégrade. 

Cela est dû à de nombreuses raisons, dont le point commun est le comportement humain. Or la ressource nous est précieuse et la consommation augmente. C’est pourquoi chacun à son niveau doit en prendre conscience et agir : collectivités, particuliers, industriels, agriculteurs…

Comment l’intercommunalité agit-elle face à ce défi ?

De nombreux moyens sont mis à disposition par l’État à travers l’Agence de l’eau qui investit des sommes considérables pour soutenir les Syndicats de bassins versants. De grandes campagnes de préventions sont menées auprès des particuliers et des professionnels. 

La Communauté de communes soutient la plantation de haies bocagères et est en charge de l’assainissement individuel. Ayant la compétence GEMAPI (Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations) nous participons au financement des actions concrètes des syndicats Eaux et Vilaine et Chère Don Isac sur les cours d’eau.

Comment voyez-vous l’avenir sur ce sujet ?

Nous restons optimistes pour plusieurs raisons. La mobilisation grandit dans les secteurs particulièrement concernés (tourisme, agriculture, industrie) et les comportements individuels changent. 

La ressource n’est plus considérée de la même manière. L’imperméabilisation des sols est restreinte. Le milieu naturel reprend son rôle d’éponge et de filtration. L’eau ne doit plus filer le plus vite possible vers les océans, il faut la retenir par la terre, les plantations, les zones humides et faciliter l’infiltration à la parcelle. La mobilisation doit durer dans le temps, car les résultats de demain se mesureront aux efforts d’aujourd’hui.

 

Photo : © Mademoiselle Nolwenn