« Nous avons voulu produire une agriculture plus durable et retrouver une certaine autonomie », explique Romain.

Pour cela, le Gaec (groupement agricole d’exploitation en commun) s’est inspiré d’un voyage en Nouvelle-Zélande pour repenser sa gestion de l’herbe.

« À l’image du maïs en France, l’herbe y est considérée comme une culture à part entière. Cette plante est bien équilibrée, ce qui permet de diminuer l’importation d’aliments et d’éviter une grande partie de la mécanisation ».

Les vaches sont au pâturage, dans des paddocks, et suivent la pousse de l’herbe par roulement.

Un principe démocratisé dans toutes les fermes laitières de Nouvelle-Zélande.

« Les avantages sont nombreux : les vaches sont en meilleure santé, et le lait est de meilleure qualité ».

Une autre action du Gaec pour réduire son impact sur l’environnement consiste à reconstituer le maillage bocager autour des parcelles.

Ils ont déjà replanté 3 km de haies en deux ans.

« C’est la suite logique du développement de la bio à la ferme. Les haies protègent les animaux du vent lors du pâturage et limitent l’érosion des sols. Elles fournissent aussi un habitat pour les auxiliaires de culture (oiseaux et insectes) qui luttent naturellement contre les nuisibles ».

Pour son projet bocager, l’exploitation est accompagnée par Cindy Gautier du service Environnement de la Communauté de communes.

Le coût de la plantation a ainsi été subventionné à 100 % dans le cadre du programme Breizh-bocage.

Enfin, Romain Demy a bénéficié de l’aide communautaire à l’installation agricole.

Elle s’élève à 2 500 € pour tout nouveau projet, auxquels s’ajoutent 2 500 € supplémentaires sous réserve de critères environnementaux.

Avec cette aide, la famille Demy envisage de repenser les logements pour ses veaux.

La Ferme du pont Guisson (Gaec des Landes)

• Adresse : Le Pont Guisson 35470 Pléchâtel
• Téléphone : 02 99 57 50 77
• Portable : 06 83 51 57 15
• Site : ferme-du-pont-guisson.fr