Histoire de

Publié le lundi 14 décembre 2020

Située sur l’axe Rennes-Nantes, Bain-de-Bretagne, Baen-Veur en breton, est une commune d’environ 7 500 habitants. L’origine de son nom, attesté sous la forme Bain villula en 850, serait liée à un Romain dénommé Baenus ou Balnus. Propriétaire d’une villa, il habitait au bord de l’étang avec ses paysans, vers l’actuel abri des pêcheurs, où les Romains construisirent la digue. L’appellation évoluera ensuite à travers les siècles en Baiocum (1040), Baionum (1050), Baym (1231), Beign (XIVe), ecclesia de Baino (1516), puis Bain-de-Bretagne en 1895.

Ancienne châtellenie, le bourg était traversé du sud au nord par la route royale 137, dite de Bordeaux à St-Malo (actuelle avenue Guillotin de Corson), qui passait sous les halles et place Henri IV. Plusieurs personnages y auraient séjourné tels que Henri III d’Angleterre, François Ier, Henri IV, la duchesse de Berry et Napoléon III. Au fil du temps, Bain se métamorphose, accueille des foires à Pâques, la Pentecôte et après la Saint-Martin, et développe son activité du cuir. Face à une augmentation du trafic, notamment le lundi, jour de marché depuis 1286, une nouvelle voie est ouverte en 1837 (place de la République). Le chemin de fer s’y installera aussi pour un temps, dont demeure encore l’ancienne gare.

Ancien vivier de tannerie…

Au XIXe et XXe siècle, Bain connaît un essor économique important grâce aux tanneries. En 1912, elle compte environ 12 tanneries et mégisseries (15 à son apogée en 1875) et exporte du cuir pour les ports de Redon et de Nantes. L’étang de 30 ha alimente un ruisseau sur lequel se trouvent plusieurs moulins à tan et à tripoli. L’activité, dont on trouve encore des vestiges dans les rues bainaises, cessera en 1970.

Légende photo : autre patrimoine, le vieux lavoir couvert, construit en 1874 à la demande des lavandières qui souhaitaient un lieu abrité des intempéries, remplaçant à l’ancien lavoir situé en contrebas.

Article et photo : Cyntia Havard

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