Tri des biodéchets alimentaires
Si le tri des biodéchets alimentaires est devenu obligatoire partout en France à partir du 1er janvier 2024, cela fait plus de 10 ans que la pratique est entrée dans notre quotidien avec la collecte au porte à porte effectuée par le Smictom, et sa vente de composteurs individuels à prix réduit.
Dans le bac de biodéchets, nous déposons épluchures de légumes, restes de pâtes, de fromage, de viande ou de poisson, et même les coquilles de crustacés, mouchoirs ou essuie-tout. L’intérêt de cette collecte, c’est la valorisation des déchets qui sont transformés en compost. 4 000 tonnes sont produites chaque année grâce au tri des familles et des restaurateurs.
Le compost produit sur le territoire est ensuite utilisé localement, en agriculture bio ou conventionnelle. Attention toutefois à n’utiliser que des sacs biodégradables (donnés gratuitement en mairie) car le moindre plastique résiduel se retrouve au bout de la chaîne. Le traitement est alors très coûteux pour obtenir un compost de qualité.
Et les déchets verts alors ?
Quant aux déchets du jardin, ils peuvent être déposés en déchéterie, sur la plateforme du Petit-Fougeray par exemple. Mais l’objectif est de limiter ces dépôts et de privilégier la réutilisation directe de la matière organique au jardin.
C’est pour cette raison que le nombre de passages en déchéterie est limité à 16. Cela permet de réduire de 25 % l’apport de déchets verts et de fluidifier la circulation.
In fine, c’est 12 % de l’enfouissement qui a été réduit grace à cette politique : un vrai bénéfice pour l’environnement !