Étape 1 : écrire
Mon histoire commence en octobre 2022.
Des élus de la Commission communication sont réunis en comité de rédaction pour proposer des sujets : « Le peintre Gabriel Salaun, l’association d’escrime médiévale de La Noë-Blanche… ».
Ils valident le thème du dossier. Ma ligne éditoriale s’inscrit dans le projet de territoire.
Ce travail collaboratif, démocratique, est indispensable pour témoigner équitablement de la vie d’ici.
Et puis, Uriel Chantraine Montet, chargé des médias et du magazine, écrit mon sommaire sur la base de ces propositions.
Il contacte les différents acteurs locaux pour leur proposer un article, les rencontre, prend des photos…
« à chaque numéro, je découvre des initiatives inspirantes et fais des rencontres passionnantes »
L’intégralité de mes pages sont écrites et mises en page par le service Communication, à l’exception des coups de cœur des bibliothèques, et de la rubrique Histoire de… qui nécessite des recherches historiques poussées sur chaque commune.
Cette année, c’est Christophe Quentin, archiviste et historien qui s’en charge.
Pour rédiger ses articles, il recherche la littérature déjà produite (monographie communale, articles de presse…). « Ensuite, je me renseigne auprès des bibliothécaires et je termine par une recherche internet sur le patrimoine breton ».
Cette rubrique redonne vie à des événements parfois oubliés de l’histoire locale.
« Je souhaite que mon travail fasse connaître ce métier et permette d’initier des projets culturels et touristiques »
Étape 2 : imprimer
Le 17 février, mes pages sont noircies. Direction l’imprimerie !
Je suis tiré à 18 000 exemplaires chez un imprimeur de Bain-de-Bretagne, Edicolor (qui a remporté le marché public).
J’arrive sous format numérique, et suis confié à un opérateur qui contrôle la qualité du fichier.
Les plaques offset sont installées sur les machines pour la fabrication.
C’est parti ! La rotative tourne à plein régime : en quelques heures, l’encre est déposée sur le papier.
Je suis conduit au façonnage où je suis coupé, plié et agraphé.
Au total, une dizaine de personnes m’a donné corps.
« C’est une fierté, pour nos salariés, de recevoir le fruit de leur travail dans leur boîte aux lettres, et dire à leur famille qu’ils ont fabriqué le Vues d’ici », témoigne Christophe Daniel, Directeur commercial du groupe Edicolor.
Étape 3 : distribuer
Le 27 février, l’équipe de l’entreprise locale S’Pricom me récupère chez l’imprimeur.
Pendant trois semaines environ, Anaïs, Élodie, Amélie et Simon sillonnent nos 463 km2, soit 1 500 km pour me déposer dans vos boîtes aux lettres : presque 130 heures de travail.
« Nous sommes très investis dans notre mission, et nous faisons le maximum pour que chaque habitant reçoive l’information locale », précise Simon Pénin, le gérant.
N’hésitez pas à prévenir la Communauté de communes si vous rencontrez des difficultés de livraison.