Depuis 2017, sur ses 42 ha d’arbres fruitiers bio, Christophe Bitauld expérimente des techniques agro-écologiques tirées de son observation de la nature et des animaux.
« Nous avons d’abord introduit des moutons pour tondre naturellement l’herbe »
Il choisit une espèce qui ne se nourrit pas des écorces des arbres, ni des haies bocagères plantées avec Breizh-bocage.
« 200 moutons remplacent 2000 heures de travail, tout en nourrissant le sol ».
Pour supprimer le recours aux pesticides, il a l’idée de ressusciter la poule noire de Janzé, une espèce presque disparue.
Elle se nourrit des nuisibles, et notamment de l’anthonome.
« Les poules détruisent 90 % de ces coléoptères pour 4 ans »
Une action stoppée pendant la grippe aviaire.
Sa dernière idée : des cochons néo-zélandais, appelés kunekune, qui pourront manger les pommes pourries du verger.
« Grâce aux animaux, nous faisons une agriculture écologique, en symbiose avec le vivant ».