Dès le premier confinement, Élodie Fillon, Gwenaëlle Gillet et Gaëlle Dissaux, les infirmières de la Maison paramédicale de Chanteloup, étaient prêtes à soigner leurs patients en toute sécurité. « Il a fallu revoir notre rapport aux gens car le masque complique la communication. Il créé une distance qu’il faut combler autrement « . Quand la deuxième vague est arrivée, elles ont décidé de se porter volontaires pour tester la population. « Nous n’y étions pas obligées, mais nous voulions être utiles « . Elles ont suivi une formation en ligne pour pratiquer les tests PCR, puis antigéniques : « nous sommes habituées à pratiquer des soins bien plus lourds !  » dédramatisent-elles. Elles ont revu toute leur organisation et réaménagé les tournées pour proposer des créneaux tous les jours et sans rendez-vous. « Cela a été possible grâce à la collaboration avec le laboratoire de Vern-sur-Seiche. Il nous a fourni  les tests massivement, nous met à disposition un coursier et fait les analyses « . Un système de drive leur permet aujourd’hui une prise en charge rapide des patients, qu’elles assureront jusqu’à la fin de la crise.

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