Le pays de haut

La Dominelais vient de l’ancien français domineor (dominer).

La présence de deux petits foyers de fonderie au lieu-dit La Roussière, et de scories au village de La Minière (époque gallo-romaine) prouve l’ancienneté de l’occupation territoriale. Le village trouve son origine dans la fondation d’une chapelle, prise par un acte notarié du 11 février 1677 au lieu-dit La Dominelais.

En 1840, Monseigneur de Lesquen jugea à propos de séparer La Dominelais du territoire de Fougeray (Grand-Fougeray). Il l’érigea en paroisse le 1er juillet, à la suite d’une ordonnance royale du 31 mai précédent. Le premier recteur, M. Robert, plein de zèle et de dévouement, se consacra avec ardeur à la tâche qui lui était confiée. Il fit construire une église, puis un presbytère. Un petit bourg s’élève autour du nouveau clocher. La Dominelais (dont le territoire s’appelait jadis le Pays de Haut, par opposition au Pays de Bas devenu aujourd’hui la commune de Sainte-Anne-sur-Vilaine) est érigée en commune indépendante par décret du 9 décembre 1880.

En 1910, l’inauguration de la ligne ferroviaire Rennes-Le Grand-Fougeray, marque l’histoire de la commune avec l’édification d’une gare et quatre passages de train par jour. Mais la fermeture des mines de Pont-Péan (principal client de cette ligne) en 1935 marque l’abandon définitif de la gare.

Les activités restent essentiellement liées à l’agriculture, mais certains villages, comme La Minière et La Roussière, conservent dans leur souvenir d’anciennes exploitations minières assez florissantes ; à La Roussière, la dernière mine en galerie a fermé en 1914.

 

Légende photo : L’église de La Dominelais

Article : Christophe Quentin (archiviste, historien)