Histoire de

Publié le mardi 1 mars 2022

Des vestiges préhistoriques

Les traces d’occupation humaine sur la commune de Pléchâtel sont très nombreuses : des vestiges préhistoriques et antiques (des galets aménagés datant de – 650 000 ans, des outils, armes et bracelets préhistoriques), des mégalithes, des traces d’habitat néolithique, des meules gauloises, des villas et des thermes gallo-romains.

La paroisse de Pléchâtel tirerait son nom d’un château, ou plutôt d’un castellum vraisemblablement construit au village actuel du Châtelier, sur les hauteurs dominant le cours du Semnon.

Les traces de mottes castrales et de fortifications précaires au Châtelier, à Rochefort, à Riadum et à la Motte-Marlin attestent l’importance du Semnon et de la Vilaine.

Les seigneuries et maisons nobles, Mainténiac, Le Plessis-Bardoult, La Touche, la Pungerais et Trélan, se partagent le territoire au gré des alliances jusqu’au XVIIIe siècle.

Elles animent la vie locale et maintiennent une agriculture traditionnelle.

L’abbé de Redon

Elles cohabitent avec l’abbé de Redon depuis la fin du IXe siècle. Celui-ci possède des droits sur la moitié de la paroisse.

Il avait personnellement, chaque année, dans le fief du Val, un « droit de manger », décrit dans une lettre de l’abbé Yves Le Sénéchal, annonçant à ses vassaux son arrivée à Pléchâtel pour le 26 juin 1453.

Il leur rappelait qu’ils lui devaient ce jour-là « disner, déjeuner, boire sur jour, souper et bancquetter à la manière accoustumée », tant pour lui, sa suite « et autres gens d’honneur » qui l’accompagnent que pour « aulcuns chiens et oiseaux » lui appartenant.

L’abbé profitait de sa visite à Pléchâtel pour se livrer au plaisir de la chasse !

La commune de Pléchâtel prend sa forme définitive en 1883 après qu’une partie de son territoire ait été annexée à la paroisse de Bain-de-Bretagne.

 

Légende photo : le menhir de la Pierre Longue

Article : Christophe Quentin (archiviste, historien)

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