Histoire de

Publié le lundi 6 juin 2022

Sancto Sulpicio

L’origine du nom vient du saint éponyme.

L’existence de la paroisse Sancto Sulpicio est attestée par un écrit de 1190, d’un nommé Joseph, prêtre ou recteur de Saint-Sulpice : « Josephus presbyter de Sancto-Sulpicio ».

Jusqu’au XVIIIe siècle, la paroisse de Saint-Sulpice-des-Landes dépend de l’ancien évêché de Nantes, avant d’être rattachée à celui de Rennes.

Le château de la Roche-Giffard

L’histoire de la commune est dominée par la présence du château de la Roche Giffard.

Construit au Moyen Âge par la famille dont il porte le nom, il devait être fortifié.

Il ne reste que quelques vestiges de ces fortifications.

L’histoire retient, au XVIe et XVIIe siècles dans ce petit bout de France, la lutte intrinsèque entre protestants et catholiques.

En 1563, le seigneur du lieu, René de La Chapelle, protestant, est soupçonné d’avoir incendié le couvent de Saint-Martin (édifié en 1221, dans la forêt, par le prince de Gondé et seigneur de Châteaubriant, Geoffroy III).

En 1659, le frère de Samuel Giffard, lui-même protestant, est accusé d’avoir livré aux flammes la chapelle du château.

Il refuse d’abjurer ses erreurs et est contraint de s’exiler en Hollande.

Le château de la Roche-Giffard est reconstruit, essentiellement par Auguste Guérin au XIXe siècle.

Les deux croix (route d’Ercé-en-Lamée et au carrefour des écoles), dressées en ce même siècle, témoignent de la ferveur religieuse catholique retrouvée.

Aujourd’hui, le château est une belle habitation moderne, à laquelle conduisent des avenues séculaires.

 

Légende photo : le château de la Roche-Giffard

Article : Christophe Quentin (archiviste, historien)
Photo : ©Alain Crouzat

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