Histoire de

Publié le mardi 11 juin 2019

 

Connue pour sa piste du Cléray qui accueille chaque année le Supercross, La Bosse-de-Bretagne, Bosenn en breton, fut jusqu’à la fin des années 1990 une commune à l’agriculture prédominante. Étymologiquement, La Bosse vient de boce désignant un petit village entouré de bois. Orthographiée Beausse (1715), puis Bosse, elle prend son appellation actuelle par décret du 20 août 1920. Le nom de La Bosse est cité pour la première fois en 1218, dans un accord établi entre le prieur de Tresboeuf et Alain Giffart, seigneur de Verrion, propriétaire du fief à cette époque. Ce territoire était, avant la Révolution, administré spirituellement par les recteurs de Saulnières et de Lalleu qui se partageaient le service divin. L’église de La Bosse étant elle-même divisée selon la tradition par un ruisseau, et son chœur appartenant à Saulnières, La Bosse est considérée comme trève de Saulnières jusqu’en 1803. Elle devient ensuite paroisse provisoire, puis est rattachée en 1807 au Sel-de-Bretagne. Le 16 juin 1826 elle est érigée définitivement en paroisse par ordonnance de Charles X.

Une Croix emprunte de légendes…

Située à la croisée de 5 chemins, au nord-est de la commune, la Croix Guénard attise les croyances. D’après la tradition, la Croix était jadis le rendez-vous des sorciers du pays. Des haches en pierre polie ont été trouvées dans les environs. Selon une autre légende, un fantôme sans tête errerait la nuit aux abords de la croix. Il s’agirait du spectre d’un martyr local massacré pendant la Révolution par la Troupe Républicaine. Une troisième version raconte qu’on y emmenait les chevaux qui souffraient de coliques et qu’après avoir fait 3 fois le tour de la croix ils étaient guéris.

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