Gens d’ici,  Portraits & témoignages

Publié le lundi 14 décembre 2020

« L’épicerie est ouverte tous les jeudis pour accueillir les familles inscrites qui en ont besoin. Elles viennent chercher des produits frais, du sec, des fruits et des légumes,  explique Richard Mertz, président de PaniSol. Lors du premier confinement, nous avons dû fermer l’épicerie, mais nous n’avons pas arrêté l’activité. Nous avons mis en place un système de colis distribués sur le pas de la porte. Rapidement, la demande a augmenté et on est passé de 30 à 75 familles présentes à chaque distribution « . Dès que cela a été possible, les bénévoles ont rouvert l’épicerie au public ; mais devant la demande, ils ont décidé d’adapter leur fonctionnement. « Nous avons commencé par réorganiser le magasin pour l’aérer et permettre une certaine distance physique entre les bénéficiaires. Nous avons aussi revu nos horaires en proposant une ouverture étendue : de 10h00 à midi, et de 13h30 à 17h00 (auparavant uniquement l’après-midi) « . Aujourd’hui, la fréquentation se stabilise autour de 50 familles par jour d’ouverture ; et depuis le début de l’année, ce sont 1950 passages qui ont été recensés. 

Cet événement a, malgré tout, été le déclencheur d’une nouvelle vague de solidarité. « Nous avons lancé un appel à bénévoles pour la collecte nationale des banques alimentaires qui s’est tenue les 27 et 28 novembre, et nous avons reçu énormément de réponses de personnes que nous ne connaissions pas avant : des demandeurs d’emploi, des étudiants, des retraités, qui ont donné de leur temps pour aider les autres « . 

Richard Metrz l’espère : toutes ces nouvelles forces vives pourront poursuivre leur engagement auprès de l’épicerie sociale dans les mois à venir, car il y aura beaucoup à faire. Dernière action de l’année : une distribution de jouets mi-décembre rendue possible grâce à des dons. L’association prendra ensuite quelques jours de repos pour être prête, en 2021, à donner le sourire
à ses familles bénéficiaires.

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