Femmes du territoire,  Gens d’ici,  Portraits & témoignages

Publié le lundi 6 juin 2022

 

Bercée par les récits de son arrière-grand-père, de son grand-père, et de son père, Florine n’a que 14 ans lorsqu’elle s’engage pour la première fois.

« Au départ, je n’y allais pas particulièrement par vocation, mais c’était un moyen de pratiquer une activité physique et de me rendre utile. Depuis, je suis devenue une passionnée !  ».

Elle commence chez les Jeunes sapeurs-pompiers

Cela consiste à intégrer, à 13 ou 14 ans, un parcours de 4 ans au service du SDIS (Service départemental d’incendie et de secours) pour « y apprendre le métier » et devenir pompier volontaire.

« J’y suis allée tous les samedis pour manœuvrer et m’entrainer. Une formidable expérience ! »

À 18 ans, elle rejoint le centre de secours de La Couyère, qui est composé uniquement de volontaires.

« Nous avons les mêmes missions que les professionnels, mais un métier à côté ! »

Les pompiers y effectuent un roulement et doivent se rendre disponibles au moins 1 semaine et 1 week-end par mois.

« Un engagement et une organisation professionnelle énormes « .

Elle participe à de nombreuses interventions

Secours à la personne, feu urbain, feu de forêt, secours routier…

« Je suis confrontée à des événements difficiles à vivre, mais cela renforce ma vocation ».

Outre la satisfaction du devoir accompli, Florine Goudard est attachée à l’esprit d’équipe, et à la cohésion qui anime le centre de secours.

« C’est fort en émotion. Nous sommes une famille ! »

La Couyère est le centre qui compte le plus grand pourcentage de femmes dans ses effectifs : elles représentent presque la moitié des sapeurs-pompiers volontaires.

« Avant, j’étais la seule femme dans ma section. Aujourd’hui, nous sommes de plus en plus, et cela fait du bien à tout le monde. Les femmes s’intègrent très rapidement, et facilitent même certaines interventions. Si vous êtes sportives et motivées, rejoignez-nous ! »

Lorsqu’elle n’est pas au centre de secours, la jeune femme est préparatrice physique dans le sport.

Elle souhaite reprendre des études de diététique pour diversifier son activité, et ne s’interdit pas non plus de passer le concours de sapeur-pompier pour devenir professionnelle.

Une vie de passion, au service des autres, comme celle de tous les sapeurs-pompiers volontaires.

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