Dossiers,  Petite Enfance

Publié le jeudi 7 octobre 2021

 

Magali a commencé à exercer il y a onze ans, lorsqu’elle a accouché de son fils. « C’est la seule profession que l’on peut cumuler avec un congé parental », précise-t-elle. Depuis, avec ses 3 agréments, elle a aidé de nombreux enfants à s’épanouir. 

« Nous avons un rôle très important dans leur vie, et celle de leurs parents, poursuit Carine. Nous veillons au bien-être des petits et à leur développement, sur le plan physique et affectif. Mais nous accompagnons aussi les parents dans leur parentalité. Nous les rassurons, nous les conseillons. C’est une relation très humaine. »

Selon Ludivine, ancienne éducatrice en Institut médico-éducatif, l’un des risques de ce métier est l’isolement : « j’ai besoin d’un échange de pratiques avec d’autres professionnels pour m’améliorer, apprendre de nouvelles techniques, et partager d’éventuelles difficultés ». 

C’est dans cette démarche que les trois femmes participent régulièrement aux soirées de professionnalisation du Relais petite enfance.

Ces soirées thématiques permettent de développer des compétences tout en créant des liens. « Nous sommes entre nous pour échanger des astuces, des façons de faire différentes. C’est une dynamique essentielle qu’on ne retrouve pas à domicile. »

Aussi, le Relais petite enfance encourage la professionnalisation des assistants maternels en coordonnant la mise en place de sessions de formation continue : bébé signeur (langue des signes), alimentation, premiers secours, accueil d’un enfant en situation de handicap… « la formation est une facette essentielle de notre activité. »

Lorsqu’elle décrit son métier, Ludivine l’affirme : « nous sommes des professionnels de la petite enfance ». Une profession qui nécessite des compétences techniques et humaines encore trop insuffisamment valorisées.

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