Se doter d’un plan volontariste
Logement, transport, agriculture, urbanisme… tous les moyens sont envisagés pour réduire notre impact collectif sur le changement climatique et nous y adapter. Parmi les nouvelles actions inscrites dans le PCAET, on trouve la production d’énergies renouvelables et locales : augmentation de la production éolienne en bonne intelligence, déploiement du photovoltaïque ou de la méthanisation, pour réduire notre dépendance énergétique.
Rénover les logements est une mission essentielle pour limiter la consommation et gagner en qualité de vie. Une Opération programmée d’amélioration de l’habitat (Opah) a été mise en place dès le début du mandat pour financer les projets de nombreuses familles qui ont gagné en confort.
Le bois permet de stocker du carbone. 600 hectares de forêts seront plantés d’ici 2050. C’est l’équivalent d’un hectare par commune et par an, pris sur les parcelles agricoles déprises (libérées), et qui pourront être exploitées pour développer la filière bois.
La gestion de l’eau et des milieux aquatiques a une place essentielle pour restaurer la qualité de l’eau. La compétence est déléguée aux syndicats de bassins versants Eaux et Vilaine, et Chère Don Isac, avec une contribution de 200 000 € par an. Ils effectuent des travaux de restauration en ralentissant la vitesse de l’eau. Vous pouvez voir sur la photo ci-dessus les méandres créés, par exemple, au lieu dit Les Bordes à Pancé.
Quant aux déplacements, un schéma des mobilités actives devra permettre de mailler le territoire avec des pistes de mobilité douce, et d’autres moyens de transport alternatifs à la voiture sont à l’étude.
Les communes et la Communauté de communes se veulent exemplaires dans ce combat : favoriser le réemploi, produire de l’énergie solaire, rénover les bâtiments publics, adapter les routines de chauffage aux usages réels… L’intercommunalité soutient techniquement les communes dans ces démarches vertueuses qui constituent aussi une économie d’argent public.
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« Chacun a un rôle à jouer pour remplir les objectifs que nous nous sommes fixés. »
Réviser les règles d’urbanisme
Le Plan local d’urbanisme (PLUIH) va lui aussi s’adapter. Une révision est en cours pour une mise en application en 2028. Il intégrera les dispositions légales issues de la Convention citoyenne pour le Climat, et qui fixe un objectif de zéro artificialisation nette des sols d’ici 2050.
Il ne s’agit pas d’une révolution dans le paysage, mais d’une nouvelle façon de penser l’habitat et l’urbanisme : vivre plus près des centre-bourgs, construire un étage de plus, utiliser les dents creuses, limiter l’imperméabilisation des jardins… La commune de La Noë-Blanche a réalisé une opération d’aménagement exemplaire, en facilitant des divisions parcellaires qui ont permis la construction de neuf logements, sans prendre de terre agricole.