Alors que la grande majorité des Services publics d’assainissement non collectif ont totalement stoppé leur activité de terrain, ainsi que l’instruction des nouveaux projets d’assainissement autonome pendant la crise sanitaire, les agentes du Spanc de Bretagne porte de Loire Communauté ont aménagé leurs protocoles en vue d’une continuité de service. Les dossiers en attente ont ainsi pu être traités, afin de limiter l’impact économique sur les acteurs de la filière.

D’abord limitées aux opérations de contrôle, l’ensemble des activités de terrain ont repris dès avril. Le protocole adopté pour éviter tout risque de contamination part d’observations simples. Les facteurs de contamination sont mutiples : contact physique direct, contact lié aux projections (contrôle raccordement  » tête sur la fosse  », mesure de boues…) et aérosols émis lors du contrôle du surpresseur des microstations.

Afin de s’en prémunir, trois règles devaient s’appliquer : distanciation physique, lavage régulier des mains et port du masque FFP2, auquel peut être associée une visière pour protéger l’ensemble du visage.
La présence dans le véhicule de tous les équipements nécessaires, avant chaque intervention sur le terrain, est vérifiée. Désinfectants, bidon d’eau, savon, gants et vêtement de travail propres, masque, visière : tout un protocole à répéter jour après jour. Le lavage et le bon entretien des équipements après intervention ont fait l’objet d’une attention particulière.
En opération, les équipements professionnels utilisés et les surfaces touchées sont désinfectés avant et après usage, de la tablette jusqu’au volant du véhicule. Les usagers sont invités à respecter la distanciation physique et les gestes barrières.

Le protocole établi demande une vigilance de tous les instants, au bénéfice des usagers et des agentes du Spanc. La possibilité de poursuivre les activités terrain, en adaptant le cadre d’hygiène et de sécurité, restera un enseignement de la crise sanitaire.