Le triton marbré, une espèce protégée
Facile de le reconnaitre : le triton marbré possède une peau granuleuse, verte à marbrures grises et noires. C’est une espère protégée au niveau national, qui se cache sous des pierres, des troncs ou des souches, dans des haies, des bois, ou même sur des sols secs.
Pour se reproduire, il choisit des eaux stagnantes (mares, fossés, parfois des lacs ou des étangs pourvus de ceintures de végétations aquatiques…), des rivières à cours très lent, et des canaux. L’espèce disparaît complètement dans les zones de cultures céréalières, dans lesquelles il n’y a plus de haie, ni de bosquet.
Son activité est essentiellement nocturne, et il se déplace très peu au cours de sa vie : quelques dizaines de mètres à quelques centaines de mètres par saison.
Chez cette espèce, la phase aquatique est relativement courte (environ 3 mois), et les jeunes sortent en général rapidement de l’eau après la phase larvaire, et se dispersent aux environs.
La distance de dispersion est estimée à 2 km par génération.
Les haies bocagères semblent bénéfiques à l’espèce
Pourtant, il semblerait que la présence de haies bocagères soit très bénéfique pour son développement.